Comment ne pas ressentir ces émotions ? L’idéal serait d’éprouver à la place de la compassion. « Ce sentiment est plus adapté à mon rôle de médecin et moins fatigant », estime la Dre Suzanne Boyer, du CLSC Simonne-Monet-Chartrand, à Longueuil. Mais comment le faire naître ?
La Dre Boyer a un petit truc facile. « Pour éveiller ma compassion envers un patient qui ne la suscite pas d’emblée, il m’arrive de lui demander de me parler brièvement de son enfance. Je ressens ensuite plus facilement de la compassion en pensant à l’enfant qu’il a été. »