La Dre Stéphanie Lavoie-Lennon, résidente à l’unité de médecine familiale de Shawinigan, s’est aperçue que chez les hommes le spectre du dysfonctionnement érectile était un argument très puissant. « On peut leur dire que ce trouble risque d’arriver s’ils n’en sont pas atteints ou de devenir irréversible s’ils le sont. » Échapper à cette éventualité motive les hommes plus que les risques d’infarctus du myocarde, de rétinopathie, d’insuffisance rénale, de neuropathie périphérique et autres. « Depuis que j’utilise cette technique, j’ai convaincu davantage de patients de prendre leurs médicaments et de bien maîtriser leur diabète. »
Et chez les femmes ? « On peut leur faire valoir que si elles restent en bonne santé, elles pourront voir leurs petits-enfants plus longtemps », explique la jeune clinicienne. //